Okapi African Magazine GLASGOW UK 2020 EDITION 2
Junior Mutumene Sawala
La ligue Ndembo fondé par Monsieur Junior Mutumene Sawala un ancien du Collège Boboto d'origine Congolaise, résident en Afrique du sud qui est devenu sa deuxième patrie. La ligue Ndembo un exemple et une preuve que vouloir c'est pouvoir, comme le dit souvent le fondateur de la Ligue Ndembo "Bossons la famille, bossons car le travail paie toujours et l'impossible n'est rien si pas un prétexte pour ne rien faire.
Un exemple à suivre. Une initiative à encourager massivement, la communauté Africaine, toute confondue regorge des talentueux jeunes Africains, avec pareil initiative nous ne pouvons qu'émerger.
The Ndembo Ligue was founded by Mr. Junior Mutumene Sawala, an alumnus of Boboto College of Congolese origin, resident in South Africa which has become his second homeland. The Ndembo League is an example and a proof that to want is to be able, as the founder of the Ndembo League often says "Let's work the family, let's work because work always pays and the impossible is nothing if not a pretext to do nothing.
An example to follow. An initiative to be encouraged massively, the African community, all confused abounds in talented young Africans, with such an initiative we can only emerge.
Une initiative patriotique à soutenir, et à partager. En créant la Ligue Ndembo en 2019, Junior Mutumene Sawala voulait matérialiser une obsession : permettre aux jeunes Congolais d’exploiter leur talent. Ce championnat junior, réservé aux moins de 13 ans (garçons comme filles), offre une formation de base aux jeunes kinois qui rêvent de devenir professionnels. Les meilleurs d’entre eux auront alors l’opportunité de participer à des tournois internationaux, et éventuellement se faire repérer. Pour développer son projet, Junior s’appuie sur le modèle de développement des jeunes “grassroots” à l’américaine, avec comme valeurs principales l’éducation, la qualité et l’excellence. La Ligue bénéficie du soutien de personnalités importantes du football Congolais, et a connu un franc succès pour sa première édition. Si elle démarre à Kinshasa, l’objectif de la Ligue Ndembo est de s’exporter à travers le pays, puis sur le continent, dans les lignes qui suivent Mr Junior Mutumene Sawala pour parlera de la Ligue Ndembo.
Okapi African. M agazine 2020 Article & Photo source LeopardsFoot & Ligue Ndembo
Junior Mutumene Sawala,
Bonjour, Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?
Bonjour, Okapi Africain Magazine, Je tiens premièrement à remercier toute l’équipe d'Okapi African Magazine d'avoir pensé à la Ligue Ndembo. Je me nome Mutumene Sawala Junior, né le 30 Octobre 1981 à Kinshasa et résidant au Cap en Afrique du Sud. Je suis propriétaire de la Ligue Ndembo, que je vais vous présenter. Je suis également manager de sport et coach de football. Mon éducation est marquée par une ligne de conduite Jésuite, avec un intérêt pour le sport en général et le football en particulier. Après des études humanitaires au Collège Boboto, j’ai joué au football. J’ai débuté à l’ Olympique Club de Kinshasa (OCK), puis j’ai évolué au Santos FC à Cape Town et Maritzburg United en Afrique du Sud. Enfin, après une longue convalescence, j’ai repris mes études en Management du Sport au Cape Peninsula University of Technology. Pendant ce temps, j’ai rempli différents rôles comme Supply chain liaison officer et Key account analyst au sein de la société pétrolière Shell où j’ai travaillé pendant 10 ans. Juste avant de quitter Shell, je me suis lancé à fond dans le foot. Ainsi, j’ai obtenu ma licence D CAF / SAFA en Football Coaching, assumant le rôle de Directeur Technique au sein de la Grove Soccer Academy,une académie américaine.
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La Ligue Ndembo, quel est son objectif !!!
Merci beaucoup pour la question, je dois rappeler ceci, la Ligue Ndembo est aujourd’hui une société, LIGUE NDEMBO Sarl dont je suis le propriétaire. C’est un championnat de développement des jeunes. L’objectif est de promouvoir le football aux enfants (filles comme garçons) à travers l’éducation, tout en leur facilitant l’accès aux équipements nécessaires. Il prend la forme d’un championnat annuel avec 3 catégories ( 7, 10, et 13ans ). C’est un projet national et continental avec comme point de départ la ville de Kinshasa. Quand est ce que l’idée est venue, et la mise en place se fait? Déjà, quand j’ai réalisé que je ne pouvais plus devenir footballeur pro. Je me suis donc servi de mon expérience vécue ici, en Afrique du Sud, et ailleurs. Par la suite, j’ai commencé à remettre en question toutes les étapes de mon évolution en RDC, et je me suis rendu compte des gros problèmes de base qu’on a ici. Très souvent, certains faits se présentent comme l’unique réalité quand on n’a pas encore été exposé à autre chose…Au Congo RDC, les réalités auxquelles sont confrontés ces enfants, qui sont bourrés de talent, est difficile à accepter pour moi. J’ai donc voulu agir. Mais je dis bravo à tous les encadreurs (coaches) des académies, écoles de foot etc. qui sont dévoués à cette tâche. J’ai beaucoup de respect pour eux. En ayant aussi parcouru l’histoire du football en RDC, j’ai constaté le besoin d’investir dès le niveau de base. Ce système s’illustrait après 1975, et les performances de l’équipe nationale et de nos clubs dans les compétions nationales, continentales et internationales se faisait sentir. Vous remarquerez qu’avant 1975, la RDC comptait généralement une base des joueurs en club et en équipe nationale qui étaient les fruits d’un système éducatif efficace. A noter que ce système a aussi bénéficié du travail honorifique du père Raphaël de la Kethulle. Par conséquent, je me suis mis à écrire et structurer mes projets. Il y a 5 ans, j’ai adopté un budget car je devais absolument investir en moimême. Il est aussi important de préciser que le projet Ligue Ndembo est en cours, et ce n’est pas facile… mais j’aime ce challenge ! Pour le mettre en place, il me fallait une stratégie que j’ai développé en plusieurs dimensions car il m’ est important de comprendre certaines réalités du pays. La procédure pour promouvoir ce projet, comment cela se fait ? J’ai adopté un schéma indirect, que je vais vous présenter.
Une première activité à Kinshasa : Le Fecofa Community – Projet
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Je l’ai conçu afin d’améliorer les activités sociales entre les Léopards et la population. J’avais soumis ce projet au président Omari qui m’avait délivré un mandat à cet effet. Une considération que j’apprécierai toujours ! Les Léopards étaient alors présents au Collège Boboto pour une session de signature d’autographes avec les élèves.
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Une deuxième activité à Kalebuka (Katanga) :La Soccer Clinic
En collaboration avec ma soeur Noella Coursaris, une semaine desoccer clinica été organisée avec une participation des filles de MALAIKA, et environ 250 enfants de la communauté.
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Une troisième activité à Kinshasa: Préparation du lancement de la Ligue Ndembo
Matinée de démonstration au Stade des Martyrs avec la présence très appréciée de Shabani Nonda, Patrick Apataki et tous ceux qui ont été présents (journalistes, parents, amis, frères, soeurs, etc… ) Avec Kinshasa comme point de départ, il m’a fallu étudier la cartographie de la ville afin d’assurer un travail efficace et pérenne. La capitale étant divisée en quatre districts, mon idée est d’organiser quatre championnats de développement dans chacun de ces districts, à savoir Lukunga, Funa, Mont-Amba et Tshangu. Lukunga étant le district du lancement. D’ici six ans nous pourrons donc assister à un tournoi inter-régional, afin de dénicher les meilleurs joueurs.Non seulement des différents districts, mais aussi de la ville. Déjà dans les 3 catégories citées plus haut, tout en prenant en compte les moindres détails dès à présent, car ils pourront nous servir de comparaison plus tard. Les statistiques sont partie intégrante de mon travail.
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Quel est votre choix sur l'aire de jeu pour développer cette Ligue ?
Personnellement, je suis un fan du gazon naturel et hybride, surtout pour une longue compétition. Mais il est très difficile de trouver une aire de bonne qualité avec gazon naturel à Kinshasa. Le synthétique est composé de granulats de caoutchouc, et lorsque l’on connaît la chaleur extrême de Kinshasa… c’est horrible de jouer dessus ! Donc le synthétique pour jouer à des heures bien précises, OUI. Mais pour un championnat entier, NON. Concernant la discipline ? Il y a beaucoup à améliorer au niveau de l’encadrement et gestion des matchs. Ci- dessous les statistiques de la première édition sur la discipline, et le respect des heures de match. Si nous ne mettons pas l’accent dessus dès le plus jeune âge, il sera très difficile de s’attendre à de bons résultats plus tard.
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Qui sont les enfants concernés, et quelles sont les modalités d’inscription ?
Tous les enfants sont concernés, dans le respect de l'âge des trois catégories ( -7, -10 et -13ans, filles comme garçons) et des conditions ci-après Concernés pour inscriptions :Enfants émanant de toutes institutions éducatives et sportives (écoles, académies de football, clubs, centres de formation, etc…) A noter que le championnat se déroule durant l’année scolaire, et les matchs se jouent les weekends. Les heures sont à confirmer selon la disponibilité de l’aire de jeu. Il me faudra : Une preuve de la scolarisation de l’enfant ( ex. Attestation de fréquentation). Un document d’identité Une autorisation parentale Une attestation d’aptitude physique 60% minimum de résultat final à l’école (il y a eu flexibilité durant la première édition. A partir de la deuxième édition, la condition sera totalement prise en compte. A plus long terme, le résultat sera de 75% minimum ) Des frais symboliques (montant à confirmer) à la deuxième édition. Il y a quelques jours, nous avons sécurisé un partenariat avec un équipementier international, qui habillera toutes les équipes inscrites à la Ligue Ndembo. L’annonce officielle sera faite très bientôt, probablement après le confinement.
Quels seront les avantages pour les enfants inscrits ?
– Une carte d’accès pour joueur et encadreur (coach) – Accès à un cadre de développement avec suivi – Participation des enfants à un programme de devoir civique et activités sociales. – Plateforme internationale de détection (Joueur et coach ) – Accès à un équipementier de qualité à un prix symbolique – Premiers soins médicaux sur le terrain assurés.
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Et quel est le format de la Ligue ?
C’est un format de championnat classique, avec des matchs en aller – retour avec accumulation des points. L’équipe ayant accumulé le plus de points est couronnée championne. Sinon, concernant les dimensions du terrain et le temps de jeu : Pour les -7ans et -10ans Dimensions : 40m /20m Durée : 3 x 10min Format : 5v5 Pour les -13ans Dimensions : 50m / 35m Durée : 2x 25min Format : 7v7 Comme vous pouvez le constater, je recherche un développement progressif, en créant une base efficace avant d’entamer le 11 contre 11 en catégorie -16ans, que nous envisageons à plus long terme. Je veux implémenter une véritable identité congolaise dans ce football, en développant nos points positifs et améliorant les négatifs. Le championnat se déroule du mois d’octobre au mois d’avril (6 mois ). Ci-dessous le classement des moins de 7ans, 10ans et 13ans de l'édition dernière.
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Par la suite, comment repérer et isoler les meilleurs d’entre eux/elles ?
Un travail a déjà été amorcé dans ce sens, il y a eu au total 10 enfants (-7 et -10ans) que nous avons repéré durant la première édition. Il nous reste à contacter les parents et les institutions respectives afin d’assurer un suivi. Cette démarche sera faite dès la fin du confinement.
Et comment comptez-vous leur faire passer un cap vers le monde professionnel ?
Mon approche se présente comme suit : Le point le plus important de ma philosophie, c’est l’éducation dans sa globalité. Car éducation n’est pas nécessairement synonyme d’école. En revanche, je me base sur les résultats scolaires en particulier pour définir mes critères de sélection. Si par exemple un enfant souhaite, plus tard, jouer pro aux Etats-Unis, il lui faudra 75% minimum en poussant pour 80% pour décrocher un scolarship qui lui permettra d’être accepté. Cette culture se prépare maintenant, et non demain. J’ai la chance d’être exposé au système Grass Roots américain (développement des jeunes) que j’aime tout particulièrement. Je l’adapte petit à petit à la réalité Congolaise. La culture de la qualité et de l’excellence devrait nous hanter jour et nuit. Par exemple, si une université américaine est en mesure de posséder des infrastructures de football qui coûtent 10 à 30 millions de dollars, c’est clair qu’un athlète étudient doit absolument se nourrir d’excellence Enfin, assurer le suivi des meilleurs. L’idée est de commencer à regrouper les meilleurs.es dès la fin de la deuxième édition , en assurant des entrainements que je dirigerai moi-même. D’ici deux ans, les meilleurs éléments de la Ligue débuteront avec les compétitions internationales à partir de la catégorie -10 ans. J’ai de belles relations dans ce sens, ici en Afrique du Sud, aux Etats-Unis et ailleurs. Les meilleurs éléments auront donc l’opportunité de participer à des tournois et stages internationaux, et continuer de grandir sur cette lancée. Les voir en profiter est un autre rêve que je verrai se réaliser !
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Shabani Nonda & Junior Snior Mutumene Sawala Congo RDC
Qu’avez-vous appris lors de la première édition ?
Au cours la première édition nous avons découvert plusieurs choses : En moyenne, un enfant de 7 à 10 ans est en mesure de couvrir une distance de 120 mètres en 10 minutes de jeu. En d’autres termes, trois fois la longueur du terrain. A savoir que la durée de leur match est 30 minutes (en 3 X 10 minutes). Ainsi, les 120 mètres multipliés par 3 donnent 360 mètres, pour la distance couverte en moyenne durant un match. Sachant qu’il y a douze matchs dans une saison, la distance couverte en moyenne durant le championnat sera donc de 360 mètres x 12 = 4320 mètres ! En opérant comme ça, imaginez le bagage physique et mental que cet enfant pourrait avoir à 16 ans. C’est magnifique ! Un autre exemple : 95% d’enfants étaient droitiers, 4% gaucher et seulement 1% ambidextre. Ceci est une indication à prendre en compte afin de multiplier et renforcer des exercices mettant à profit le pied concerné.
As-tu bénéficié du soutien de joueurs, personnalités, ou d’organisme dans votre projet ?
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Fabook page Ligue Ndembo
Oui. A ce sujet je tiens à remercier l’ambassade de France en RDC, qui a été la première institution à financer le projet. Mais également la Rawbank avec le compte Smiley, notre sponsor. Banafrika pour la digitalisation des données sportives. Notre partenaire Open Clinic pour la couverture médicale, le Shark Club (partenaire) pour l’aire de jeu. Au niveau des joueurs, Shabani Nonda a été présent lors de la matinée de démo. Il a même arbitré un match. Je parle régulièrement avec Hérita Ilungaau sujet du championnat, tout comme Christopher Oualembo, qui apprécie particulièrement la démarche. J’ai échangé plus d’une fois avec Yannick Bolasie et Abel Tamata. Le coach Florent Ibenge, mais également le coach Bulayimaqui a entraîné les gamins de l’académie ici au Cap. Le coach Bruno Bla, ainsi que Serge Mumbu, le DG de Target Sarl. Et tant d’autres, que je ne peux tous citer malheureusement… Tous ont été présents d’une manière ou d’une autre au développement du projet. Il y a également des entreprises prêtes à nous joindre pour le bien de l’éducation et du football de base de notre pays.
La ville de Kinshasa est importante; Mais le Congo est grand, et plein de jeunes talents ! Avez-vous l’intention, sur le long terme, d’exporter le concept dans le reste de la RDC ?
Oui effectivement ! Comme je l’ai dit plus haut, le projet est national puis continental. Le plus important c’est de travailler dans le sérieux et la discipline la plus stricte en ayant les yeux braqués sur les objectifs fixés en cultivant les valeurs de qualité et d’excellence malgré les conditions difficiles en RDC.
Merci Junior, un message aux Congolais qui viennent de connaître votre projet, grâce à cette interview ?
La base et la fondation sont des élément important dans le développement d’un athlète. Chacun de nous, amoureux de football, devrait participer positivement à sa manière, en étant sérieux dans le travail. To bosser la famille ! Merci encore à vous !
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The Ndembo League was founded by Mr. Junior Mutumene Sawala, an alumnus of Boboto College of Congolese origin, resident in South Africa which has become his second homeland. The Ndembo League is an example and a proof that to want is to be able, as the founder of the Ndembo League often says "Let's work the family, let's work because work always pays and the impossible is nothing if not a pretext to do nothing.
An example to follow. An initiative to be encouraged massively, the African community, all confused abounds in talented young Africans, with such an initiative we can only emerge.
A patriotic initiative to support and share. By creating the Ndembo League in 2019, Junior Mutumene Sawala wanted to materialize an obsession: to allow young Congolese to exploit their talent. This junior championship, reserved for under 13 year olds (boys as well as girls), offers basic training to young Kinois who dream of becoming professionals. The best of them will then have the opportunity to participate in international tournaments, and eventually be spotted. To develop his project, Junior relies on the American model of development of young "grassroots", with the main values of education, quality and excellence. The League benefits from the support of important Congolese soccer personalities, and was a great success for its first edition. If it starts in Kinshasa, the objective of the Ndembo League is to be exported throughout the country, then on the continent, in the lines that follow Mr. Junior Mutumene Sawala to talk about the Ndembo League.
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Junior Mutumene Sawala,
Hello, Can you introduce yourself to our readers?
Hello, Okapi African Magazine, First of all, I would like to thank the whole team of Okapi African Magazine for thinking of the Ndembo League. My name is Mutumene Sawala Junior, born October 30, 1981 in Kinshasa and living in Cape Town, South Africa. I am the owner of the Ndembo League, which I will introduce to you. I am also a sports manager and soccer coach. My education is marked by a Jesuit line of conduct, with an interest in sports in general and soccer in particular. After my humanitarian studies at Boboto College, I played soccer. I started at the Olympique Club de Kinshasa (OCK), then played for Santos FC in Cape Town and Maritzburg United in South Africa. Finally, after a long convalescence, I resumed my studies in Sports Management at the Cape Peninsula University of Technology. During this time, I filled different roles as Supply chain liaison officer and Key account analyst at the oil company Shell where I worked for 10 years. Just before leaving Shell, I got into soccer. I obtained my CAF / SAFA D degree in Football Coaching, taking on the role of Technical Director at the Grove Soccer Academy, an American academy.
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The Ndembo League, what is its objective !!!
Thank you very much for the question, I must remind you that the Ndembo League is today a company, LIGUE NDEMBO Sarl which I am the owner. It is a championship of youth development. The objective is to promote soccer to children (girls as well as boys) through education, while facilitating their access to the necessary equipment. It takes the form of an annual championship with 3 categories (7, 10, and 13 years). It is a national and continental project starting from the city of Kinshasa.
When did the idea come up, and is it being implemented?
Already, when I realized that I couldn't become a pro footballer anymore. So I used my experience here in South Africa and elsewhere. Afterwards, I began to question all the stages of my evolution in the DRC, and I realized the big basic problems we have here. Very often, certain facts present themselves as the only reality when one has not yet been exposed to anything else... In the DRC, the realities faced by these children, who are full of talent, is hard for me to accept. I wanted to do something about it, but I say bravo to all the coaches of the academies, soccer schools etc. who are dedicated to this task. I have a lot of respect for them. Having also gone through the history of soccer in the DRC, I saw the need to invest from the grassroots level. This system was illustrated after 1975, and the performance of the national team and our clubs in national, continental and international competitions was felt. You will notice that before 1975, the DRC generally had a base of players in clubs and national teams that were the fruits of an efficient educational system. Note that this system also benefited from the honorary work of Father Raphael de la Kethulle. Consequently, I started writing and structuring my projects. Five years ago, I adopted a budget because I absolutely had to invest in myself. It is also important to mention that the Ndembo League project is underway, and it is not easy... but I love this challenge! To implement it, I needed a strategy that I developed in several dimensions because it is important for me to understand certain realities of the country. The procedure to promote this project, how is it done? I have adopted an indirect scheme, which I will present to you.
A first activity in Kinshasa: The Fecofa Community – Project
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I designed it to improve social activities between the Leopards and the population. I had submitted this project to President Omari, who issued me a mandate to this effect. A consideration that I will always appreciate! The Leopards were then present at Boboto College for an autograph session with the students.
A second activity in Kalebuka (Katanga) : The Soccer Clinic In collaboration with my sister Noella Coursaris, a desoccer clinica week was organized with the participation of the girls of MALAIKA, and about 250 children from the community.
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A third activity in Kinshasa: Preparing for the launch of the Ndembo League
Morning demonstration at the Martyrs' Stadium with the much appreciated presence of Shabani Nonda, Patrick Apataki and all those who were present (journalists, parents, friends, brothers, sisters, etc...). With Kinshasa as a starting point, I had to study the cartography of the city in order to ensure efficient and sustainable work. As the capital is divided into four districts, my idea is to organize four development championships in each of these districts, namely Lukunga, Funa, Mont-Amba and Tshangu. Lukunga being the launching district. Within six years we will be able to attend an inter-regional tournament to find the best players not only from the different districts, but also from the city. Already in the 3 categories mentioned above, while taking into account the smallest details now, as they will be able to serve us as a comparison later on. Statistics are an integral part of my work.
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What is your choice on the playground to develop this League?
Personally, I'm a fan of natural and hybrid turf, especially for a long competition. But it is very difficult to find a good quality area with natural grass in Kinshasa. Synthetic is made of rubber aggregates, and when you know the extreme heat of Kinshasa... it's horrible to play on! So the synthetic to play at specific times, YES. But for a whole championship, NO. Concerning the discipline? There is a lot to improve in terms of coaching and management of the matches. Below are the statistics of the first edition on the discipline, and the respect of the match hours. If we don't focus on this from a young age, it will be very difficult to expect good results later.
Who are the children concerned, and what are the registration procedures?
All the children are concerned, in the respect of the age of the three categories ( -7, -10 and -13 years old, girls as well as boys) and of the following conditions Children from all educational and sports institutions (schools, soccer academies, clubs, training centers, etc...). Note that the championship takes place during the school year, and the games are played on weekends. The hours are to be confirmed according to the availability of the playing area. I will need : Proof of the child's schooling (ex. Certificate of attendance). An identity document Parental permission A certificate of physical fitness 60% minimum of final result at school (there was flexibility during the first edition. From the second edition, the condition will be fully taken into account. In the longer term, the result will be 75% minimum ) A symbolic fee (amount to be confirmed) for the second edition. A few days ago, we secured a partnership with an international equipment manufacturer, which will dress all teams registered in the Ndembo League. The official announcement will be made very soon, probably after the confinement.
What will be the benefits for the registered children?
- An access card for player and coach - Access to a development framework with monitoring Children's participation in a civic duty program and social activities. - International detection platform (Player and coach ) - Access to a quality equipment manufacturer at a symbolic price On-site medical first aid in the field is provided.
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And what is the format of the League?
It's a classic league format, with round trip matches with accumulation of points. The team that has accumulated the most points is crowned champion. Otherwise, concerning the size of the field and the playing time : For under-7 and under-10 year olds Dimensions: 40m /20m Duration: 3 x 10min Format: 5v5 For children under 13 years old Dimensions: 50m / 35m Duration: 2x 25min Format: 7v7 As you can see, I'm looking for a progressive development, creating an efficient base before starting the 11 vs. 11 in the under-16 category, which we are looking at in the longer term. I want to implement a true Congolese identity in this soccer, developing our positive points and improving the negatives. The championship takes place from October to April (6 months). Below is the ranking of the under 7, 10 and 13 year olds of the last edition. Then, how do you identify and isolate the best of them? Work has already started in this direction, there were a total of 10 children (-7 and -10 years old) that we spotted during the first edition. We still have to contact the parents and the respective institutions to ensure a follow-up. This will be done as soon as the confinement is over.
And how do you plan to get them into the professional world?
My approach is as follows: The most important point of my philosophy is education in its entirety, because education is not necessarily synonymous with school. On the other hand, I base my selection criteria on academic results in particular. For example, if a child wants to play professional football in the United States, he will need a minimum of 75% and a push for 80% to get a schooling that will allow him to be accepted. This culture is being prepared now, not tomorrow. I am fortunate to be exposed to the Grassroots-American system (youth development) that I particularly like. The culture of quality and excellence should haunt us day and night. For example, if an American university is able to own a soccer infrastructure that costs $10 to $30 million, it is clear that an athlete studying must be nourished by excellence. Finally, ensure the follow-up of the best. The idea is to start gathering the best players at the end of the second edition, by ensuring training that I will direct myself. Within two years, the best elements of the League will start with international competitions from the under-10 category. I have good relations in this sense, here in South Africa, in the United States and elsewhere. I have good relationships in this regard here in South Africa, the United States and elsewhere, so the best elements will have the opportunity to participate in international tournaments and clinics, and continue to grow in that direction. Seeing them enjoy it is another dream that I will see come true!
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What did you learn from the first edition?
During the first edition we discovered several things: On average, a child between 7 and 10 years old is able to cover a distance of 120 meters in 10 minutes of play. In other words, three times the length of the field. Namely, the duration of their game is 30 minutes (in 3 X 10 minutes). Thus, the 120 meters multiplied by 3 gives 360 meters, for the average distance covered during a match. Knowing that there are twelve matches in a season, the average distance covered during the championship will be 360 meters x 12 = 4320 meters! By operating like this, imagine the physical and mental baggage that this child could have at age 16. It's magnificent! Another example: 95% of the children were right-handed, 4% left-handed and only 1% ambidextrous. This is an indication to be taken into account in order to multiply and reinforce exercises that take advantage of the foot in question.
Did you benefit from the support of players, personalities, or institutions in your project?
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Yes, I would like to thank the French Embassy in the DRC, which was the first institution to finance the project. But also the Rawbank with the Smiley account, our sponsor. Banafrika for the digitalization of sports data. Our partner Open Clinic for the medical coverage, the Shark Club (partner) for the playground. At the players' level, Shabani Nonda was present during the demo morning. He even refereed a match. I speak regularly with Hérita Ilunga about the championship, as well as Christopher Oualembo, who particularly appreciates the approach. I have exchanged more than once with Yannick Bolasie et Abel Tamata. Coach Florent Ibenge, but also Coach Bulayima who coached the kids at the academy here in Cape Town. The coach Bruno Bla, as well as Serge Mumbu, the CEO of Target Sarl. And so many others, which I cannot mention all of them unfortunately... All of them have been present in one way or another in the development of the project. There are also companies ready to join us for the good of education and grassroots soccer in our country. The city of Kinshasa represents an important breeding ground. But the Congo is big, and full of young talents! Do you intend, in the longer term, to export the concept to the rest of the country? Yes indeed! As I said above, the project is national and then continental. The most important thing is to work in seriousness and the strictest discipline with eyes focused on the objectives set by cultivating the values of quality and excellence despite the difficult conditions in the DRC. Thank you Junior! Do you have a message to convey to the Congolese people who have just learned about your project, thanks to this interview? The base and the foundation are important elements in the development of an athlete. Each one of us, soccer lovers, should participate positively in his own way, by being serious in the work, work pay family! Thanks again to you!
In a male-dominated environment, Vicky Ndjoli enrolled in a driving school. She is also the first Congolese woman to have driven a car in Leopoldville as early as 1955. The first woman driver in the Congo has just given a long interview to Radio Okapi on behalf of Kelly Nkute's Grands Témoins. She talks not only about her driver's license but also about Leopoldville of her time, the Congo and her life after independence. Okapi African mbokamosika.com
Magazine
2020
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Daniel Hale Williams est le 1erchirurgien au monde à avoir réalisé une opération à cœur ouvert (Etats-Unis) Afro-américain d’une famille de 7 enfants, Daniel Hale Williams (1856-1931) commence à travailler dès l’âge de 10 ans. Il est d’abord coiffeur pendant plusieurs années mais sans jamais perdre de vu son rêve de devenir chirurgien. A 22 ans, il entreprend des études et un stage de 2 ans en médecine. En 1880, il est admis au Chicago Medical College. Puis, lorsqu’il est diplômé,il ouvre sans tarder sa propre clinique privée! Mais il ne s’arrête pas là,il milite longtemps pour la fondation d’un hôpital dirigé par des noirs(combat soutenu par beaucoup de personnes, aussi bien blanches que noires). C’est ainsi qu’en1891 est créé le premier hôpital multiracial des Etats-Unis: leProvident Hospital. Et c’est dans cet hôpital, 2 ans plus tard, très exactement le 9 Juillet 1893 que le Docteur Williams réalise l’opération historique. A une époque où ni les radios, ni les transfusions sanguines n’existaient,il réussi la première opération au monde à cœur ouvert. Il sauve ainsi la vie du jeune James Cornish qui avait été poignardé en pleine poitrine. Daniel H. Williams était non seulement un génie mais aussi et surtout unvéritable philanthrope. Grâce à lui,de plus en plus de Noirs eurent accès aux postes de médecins et d’infirmiersdans les hôpitaux aux Etats-Unis. A sa mort en 1931, et selon ses instructions, on fit don de sa bibliothèque auMercy Hospitaldes Etats-Unis, et on reversa une somme d’argent conséquente aux associations suivantes :YMCA,Meharry and Howard Medical Schoolmais également à la très célèbreNAACP(la National Association for the Advancement for Coloured People).
Daniel Hale Williams was one of the first physicians to perform open-heart surge ry in the United States and founded a hospital with an interracial staff. Who Was Daniel Hale Williams? Daniel Hale Williams pursued a pioneering career in medicine. An African American doctor, in 1891, Williams opened Provident Hospital, the first medical facility to have an interracial staff. He was also one of the first physicians to successfully complete pericardial surgery on a patient. Williams later became chief surgeon of the Freedmen’s Hospital. Early Life Daniel Hale Williams III was born on January 18, 1856, in Hollidaysburg, Pennsylvania, to Sarah Price Williams and Daniel Hale Williams II. The couple had several children, with the elder Daniel H. Williams inheriting a barber business. He also worked with the Equal Rights League, a Black civil rights organization active during the Reconstruction era. After the elder Williams died, a 10-year-old Daniel was sent to live in Baltimore, Maryland, with family friends. He became a shoemaker ’s apprentice but disliked the work and decided to return to his family, who had moved to Illinois. Like his father, he took up barbering, but ultimately decided he wanted to pursue his education. He worked as an apprentice with Dr. Henry Palmer, a highly accomplished surgeon, and then completed further training at Chicago Medical College. Okapi African Magazine 2020 Source www.biography.com/scientist/daniel-hale-williams
Je vous raconte une histoire ? – Contes africains pour une culture de la paix
Ils sont mystérieux, amusants ou tristes, parfois troublants. Les contes ont toujours fasciné petits et grands. Les dix histoires choisies transmettent aussi des valeurs essentielles et une sagesse ancestrale. En Afrique, l’art traditionnel du récit est très ancré. Il s’agit d’une forme inestimable de diffusion et de préservation du patrimoine culturel. La plupart d’entre nous se souviennent des moments où leurs parents ou grands-parents leur racontaient des histoires de l’ancien temps. C’est le cas du Sénégalais Ibrahima Ndiaye. Les dix histoires qu’il a adaptées pour notre série « Learning by Ear » lui viennent de sa grandmère. Elles sont destinées à promouvoir la compréhension mutuelle et la coexistence pacifique. Les animaux jouent un rôle important dans ces fables – les petits et les grands, les forts et les faibles, les courageux et les poltrons. Découvrez les aventures du lion, de la hyène, du pigeon, de l’éléphant, du serpent et de beaucoup d’autres encore. Loin de laisser l’auditeur indifférent, les situations auxquelles les personnages sont confrontés et les conflits qu’ils ont à résoudre lui sembleront certainement souvent familiers... Les feuilletons « Learning by Ear » sont disponibles en six langues : anglais, swahili, français, hausa, portugais et amharique. « Learning by Ear » est un projet soutenu par le ministère allemand des Affaires Etrangères.
Okapi African Magazine 2020 Source Learning by Ear
Once upon a time there lived a wise man by the name of Mamad. He never lied. All the people in the land, even the ones who lived twenty days away, knew about him. The king heard about Mamad and ordered his subjects to bring him to the palace. He looked at the wise man and asked: " Mamad, is it true, that you have never lied?" " It's true." "And you will never lie in your life?" " I'm sure in that." "Okay, tell the truth, but be careful! The lie is cunning and it gets on your tongue easily." Several days passed and the king called Mamad once again. There was a big crowd: the king was about to go hunting. The king held his horse by the mane, his left foot was already on the stirrup. He ordered Mamad: "Go to my summer palace and tell the queen I will be with her for lunch. Tell her to prepare a big feast. You will have lunch with me then." Mamad bowed down and went to the queen. Then the king laughed and said: "We won't go hunting and now Mamad will lie to the queen. Tomorrow we will laugh on his behalf." But the wise Mamad went to the palace and said: "Maybe you should prepare a big feast for lunch tomorrow, and maybe you shouldn't. Maybe the king will come by noon, and maybe he won't." "Tell me will he come, or won't he?" - asked the queen. "I don't know weather he put his right foot on the stirrup, or he put his left foot on the ground after I left." Everybody waited for the king. He came the next day and said to the queen: "The wise Mamad, who never lies, lied to you yesterday." But the queen told him about the words of Mamad. And the king realized, that the wise man never lies, and says only that, which he saw with his own eyes
Okapi African Magazine 2020 Source www.worldoftales.com/African_folktales.
L'Afrique du Sud, en forme longue la république d'Afrique du Sud, est un pays situé à l'extrémité australe du continent africain. Sa capitale administrative est Pretoria. Il est frontalier à l'ouest-nord-ouest avec la Namibie, au nord et au nord-nord-est avec le Botswana, au nord-est avec le Zimbabwe, et à l'est-nord-est avec le Mozambiqueet l'Eswatini. Le Lesothoest pour sa part un État enclavé dans le territoire sud-africain. L'Afrique du Sud compte 56,72 millions d’habitants en 2017 répartis en 80,2 % de Noirs, 8,8 % de Coloureds, 8,4 % de Blancs et 2,5 % d'asiatiques (sous-continent indien). Nation aux phénotypes très variés, l'Afrique du Sud est ainsi en Afrique le pays présentant la plus grande portion de populations dites coloureds, blanches et indiennes. Elle est souvent appelée «nation arc-en-ciel», notion inventée par l'archevêque Desmond Tutu pour désigner la diversité de la nation sud-africaine et qui a remplacé le concept de société plurale employé précédemment par les théoriciens de l'apartheid(1948-1991). L'égalité des revenus entre les différents groupes de populations n'a pas progressé depuis la fin de l'apartheid et l'Afrique du Sud connaît un taux d'inégalité parmi les plus élevés au monde. C'est toutefois une puissance de référence pour le continent africain avec l'une deséconomies les plus développées du continent et des infrastructures modernes couvrant tout le pays. C'est la deuxième puissance économique d'Afrique derrière le Nigeria. Le pays se caractérise aussi par une importante population de souche européenne (Afrikaners, Anglo-sudafricains) et par d'importantes richesses minières (or, diamant, charbon, etc.) qui en ont fait un allié indispensable des pays occidentaux durant la guerre froide. La dénomination « république d'Afrique du Sud a succédé à celle d'«union d'Afrique du Sud» le 31 mai 1961, lorsque le pays a cessé d'être une monarchie pour devenir South Africa is a country on the southernmost tip of the African continent, marked by several distinct ecosystems. Inland safari destination Kruger National Park is populated by big game. The Western Cape offers beaches, lush winelands around Stellenbosch and Paarl, craggy cliffs at the Cape of Good Hope, forest and lagoons along the Garden Route, and the city of Cape Town, beneath flat-topped Table Mountain. Capitals:Cape Town,Pretoria,Bloemfontein President:Cyril Ramaphosa Population:57.78 million (2018)
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Okapi African Magazine Glasgow UK 2020