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Sortir septembre 2018
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LE MAGAZINE
CULTUREL
DE CHARLEVOIX Automne 2018
40 ans de musique Depuis 1978, le Domaine Forget bat la mesure à Saint-Irénée, sur les terres jadis habitées par Sir Rodolphe Forget. D’abord académie de musique et de danse où sont formés les artistes de demain, le Domaine Forget est devenu au fil des ans un incontournable pour les mélomanes qui s’y voient servir chaque année un festival international digne des grandes capitales. Découvrez quelques morceaux choisis d’une histoire toute en musique avec la directrice générale Ginette Gauthier. Pages 2 et 3
Traversée vers le folklore Photo : Geneviève Le Sieur
Pages 4 et 5
Le temps des couleurs Pages 6 et 7
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Le Domaine Forget a 40 ans
40 ans en quelques grands moments La salle de concert Photo : Patrice Gagnon-GoXplore
Ginette Gauthier a vécu toutes les étapes de la création et du développement du Domaine Forget. Elle revient ici sur quelques-uns des
événements marquants qui ont jalonné son histoire. Par Paul O’Neill
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St-Joseph-de-la-Rive Notre papier est fait main en Charlevoix, depuis 50 ans ; c’est un papier original idéal pour un message qui dure dans le temps, que ce soit un message de reconnaissance, d’amitié et même d’amour. Notre papier aquarelle est réputé mondialement.
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Des sérigraphies d’art depuis 30 ans La Papeterie édite des sérigraphies d’art à tirage limité. Nous avons en main des René Richard, Frédéric Back, Jean Dallaire, Dominic Besner, Marc Séguin, Claude Le Sauteur, Jordi Bonet, Benoit East, etc.
L’ouverture de la salle de concert
La présidence de Pierre Nadeau
La conception et la construction de la salle de concert ont été un grand défi. Il fallait d’abord convaincre le milieu de la nécessité de mettre à la disposition des musiciens classiques une salle à la hauteur de leur talent. Nous avons ensuite fait une chose qui ne se faisait pas à l’époque ; nous avons d’abord embauché des acousticiens et c’est en collaboration avec eux que nous avons ensuite choisi les architectes. Nous avons tout misé sur l’unicité de cette salle, sur la volonté de doter la région d’une salle capable de répondre à toutes les attentes des musiciens.
Dès le début de l’aventure, le premier conseil d’administration a été présidé par Pierre Nadeau, un homme d’affaires de Montréal qui possédait une maison dans Charlevoix. C’est lui qui a établi le réseau de contacts dans le milieu des affaires et qui a donné au Domaine Forget les moyens de réaliser ses rêves. Se doter d’un conseil d’administration formé de gens très passionnés a sans doute été l’une des décisions les plus déterminantes de l’histoire du Domaine. Encore aujourd’hui, c’est l’une des forces du Domaine et il est très fréquent que des musiciens qui viennent au Domaine pour la première fois nous demandent comment nous avons réussi le tour de force de doter la région de telles installations si loin des grands centres.
Pour les premiers tests de son, nous avions invité des musiciens jouant de tous les groupes d’instruments. Une musicienne de l’Orchestre symphonique de Québec s’est arrêtée au beau milieu d’un mouvement et tout le personnel présent a retenu son souffle croyant que quelque chose n’allait pas. Après une courte pause, elle a dit : « C’est extraordinaire parce qu’ici, les musiciens vont réapprendre à jouer la musique comme elle a été écrite, sans forcer le mouvement et juste pour le plaisir de jouer ». Et effectivement, aujourd’hui, cette salle est connue et citée en exemple partout. J’ai vécu, avec l’ouverture de la salle, les moments les plus stressants et les plus émouvants de ma vie. L’incendie de la cafétéria Survenue au tout début de la saison 2005, cette tragédie nous a fortement secoués. Sur le coup, on a l’impression que c’est la fin du monde, que tout est fini, que nous ne serons pas en mesure de nous relever. Pourtant, nous avons passé à travers en moins de deux ans et les gens étaient tout aussi contents d’être ici, même si une partie des activités devait avoir lieu sous la tente.
Offrir notre salle aux gens de la région alors que depuis toujours, il fallait aller au moins jusqu’à Québec pour voir un spectacle, a certainement été un grand moment de l’histoire du Domaine. Ce faisant, le Domaine a contribué à développer le goût des gens de Charlevoix pour la musique, la chanson, la danse... C’est probablement une chose qui restera dans la mémoire des gens aussi longtemps que durera le Domaine. Il a contribué à rendre accessible à la population de la région des spectacles à l’image de ceux qui étaient présentés dans les grands centres. Pourtant, au moment de la construction de la salle, de nombreuses personnes ont exprimé leur scepticisme face à un investissement qui, disaient-ils, ne servirait que trois mois par année et très peu aux résidents. Des concerts marquants Il nous est arrivé de nombreuses fois de sortir de la salle après un concert
Des rencontres déterminantes Des rencontres qui ont changé des vies, il y en a eu beaucoup, notamment pour des élèves de l’Académie qui ont rencontré ici le professeur qui a été fondateur pour leur carrière. Je me souviendrai toujours de Marina Thibault de Baie-Saint-Paul que ses parents amenaient au Domaine parce qu’elle voulait jouer du violon. Ils venaient assister à des concerts et elle suivait avec persévérance ses cours de violon. Un jour, elle a été acceptée à une session de l’Académie. Après un cours de maître avec l’artiste italien Bruno Giuranna, elle a été marquée au point de décider que son instrument n’était plus le violon, mais l’alto. Elle s’est donc mise à l’alto avec passion. Elle a été révélation RadioCanada en musique classique, elle joue avec les plus grands et elle était sur la scène du Domaine à l’occasion de notre salut aux artistes français qui ont marqué le Domaine. Et ces grandes rencontres, on ne les connaît même pas toutes. On ne sait pas combien de fois des artistes ont vécu ici des moments fondateurs qui ont changé le parcours de leur carrière et de leur vie!
Venez nous visiter!
OUVERT 7JOURS/7 ENTRE 9 ET 17 HEURES
418 635-2430 L’Académie Photo : Genevieve LeSieur
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L’ouverture sur la région
et de croiser des gens en larmes qui nous disaient ne pas vouloir parler parce qu’ils avaient vécu des émotions trop fortes. Il y a des soirs où nous sommes dans la salle et nous sentons qu’il se passe quelque chose qui frôle la magie. Je pense que c’est, en partie au moins, attribuable au milieu dans lequel nous avons la chance d’œuvrer. Ce cadre exceptionnel fait en sorte que la réceptivité du public et la passion des musiciens sont exacerbées. Le Domaine est un milieu de travail où on créé du beau.
L’incendie de la cafétéria Photo : courtoisie le Domaine Forget
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questions à GINETTE GAUTHIER, directrice générale du Domaine Forget
Ginette Gauthier et le Domaine Forget sont indissociables l’une de l’autre. Impliquée au sein de l’institution depuis les tout débuts, elle en dirige les destinées depuis 1993. L’été 2018 aura marqué le 40e anniversaire de l’institution, courronné par la présentation d’un concert de l’Orchestre national de jazz de Montréal et de la magistrale Diane Dufresne, un des grands succès de foule de l’histoire du Domaine. Par Paul O’Neil
Vous êtes associée au Domaine Forget depuis sa fondation. Vous étiez alors forcément toute jeune. Comment la musique estelle arrivée au centre de votre vie ? La musique a toujours fait partie de ma vie, mais à l’époque, c’était la chanson populaire. La musique classique, c’était nouveau pour moi. De fait, j’étais assez réfractaire au classique. Au début, je mettais une station de radio populaire au bureau et lorsque Françoys Bernier arrivait, il changeait pour une station classique. Au fil du temps, je me suis rendue compte que même après qu’il ait quitté le bureau, j’écoutais toujours la station classique. Sont arrivés ensuite les concerts que j’ai commencé à écouter presqu’à mon corps défendant, au début jusqu’à l’entracte et par la suite jusqu’à la fin. C’était souvent par goût de la découverte, mais aussi parce que les artistes sur scène étaient devenus mes amis. Aujourd’hui encore, j’ai des goûts différents de ceux de l’équipe de la direction artistique, mais je pense que le maître mot, c’est ouverture. Le 40e anniversaire se poursuivra cet automne avec la programmation variétés, mais quel bilan provisoire faites-vous de l’événement ?
fêtes. Une journée parfaite avec comme toile de fond le fleuve et les bateaux qui passent. Autre moment magique, la fin de semaine d’ouverture avec plusieurs musiciens grands amis du Domaine et l’Orchestre métropolitain dirigé par Yannick Nézet-Séguin. Dès le départ, ce concert avait été pensé pour rendre hommage à Jacqueline Desmarais. Et il y a eu d’autres grands moments avec les Violons du Roy, l’Orchestre symphonique de Québec, l’Orchestre de chambre McGill et l’Orchestre métropolitain.
public pour notre 40e, ce grand spectacle de Diane Dufresne et de l’Orchestre national de jazz de Montréal, c’était un véritable moment de grâce et si nous en avons les moyens, nous tenterons assurément de reproduire cette magie avec d’autres artistes. Autre moment rêvé, recevoir Julien Clerc dans notre petite salle. Alors, si l’occasion d’organiser un événement avec Francis Cabrel se présentait, ce serait un rêve oui. La réputation de la salle est croissante, alors il est permis de rêver aux plus grands.
Que voyez-vous comme possibilités de croissance pour les années à venir ?
Quelle est votre vision pour l’Académie internationale de musique et de danse ?
Les dernières années ont été consacrées à la consolidation des infrastructures et il est maintenant temps de faire en sorte que nos installations servent de façon plus intensive, en les mettant plus souvent à la disposition des différentes clientèles culturelles, de la commission scolaire, des harmonies ou encore des jeunes de l’option musique. Nous projetons mettre sur pied des stages intensifs de formation à l’automne et au printemps. Il y a des années que nous rêvons de mettre nos installations à la disposition des artistes qui veulent roder leur spectacle. Nous avons aussi, avec des institutions d’autres pays, des ententes de collaboration qui nous permettraient d’accueillir des étudiants étrangers pour des sessions ponctuelles de trois à cinq jours avec des grands maîtres. Plus localement, nous voulons développer nos collaborations avec les organismes locaux afin de favoriser la conception et la création, par les jeunes de la région, de projets artistiques. Nous aimerions aussi développer le volet sculpture. Les projets sont illimités, ce sont les effectifs et les ressources financières qui sont limités.
L’équipe de la direction artistique fixe les objectifs, mais son rôle est le même depuis sa création: susciter des rencontres. Chaque année, nous cherchons les domaines dans lesquels nous sommes en mesure de répondre à un besoin. Nous avons ajouté une session en direction d’orchestre et une session d’ensemble à cordes. L’objectif est d’élargir au maximum les activités, peut-être par la création de stages très perfectionnés à d’autres moments qu’en été.Nous voulons continuer à être à l’écoute des besoins et réunir les meilleurs professeurs pour favoriser la progression des élèves.
Quel serait votre spectacle ou votre événement rêvé ? Il y en aurait plusieurs et il y en a déjà eu. Déjà, cette année, terminer la saison avec les Violons du Roy et Marie-Nicole Lemieux, c’était inespéré. Le spectacle que nous avons offert au
Aimeriez-vous que le volet variétés prenne plus de place dans la programmation du Domaine ? Depuis quelques années, c’est le cas, même pendant le Festival qui présente chaque année au moins trois spectacles variété-classique. Le reste de l’année, la programmation variétés propose entre 20 et 25 événements très diversifiés. À ce programme, s’ajoutent plusieurs spectacles issus de nos collaborations avec la ville de La Malbaie et la commission scolaire. Je crois donc que nous avons réussi à atteindre un bel équilibre entre la programmation classique du Festival et les spectacles de chanson, de jazz, de danse ou encore d’humour. Une chose est remarquable à propos de la programmation variétés, elle n’attire plus seulement que les spectateurs de la région. Les gens de Québec et d’ailleurs sont de plus en plus nombreux à planifier un séjour dans Charlevoix pour voir un spectacle qui a été ou sera pourtant présenté dans l’une des salles de leur ville.
Photo : François Rivard
Excellent! Nous avons voulu festoyer avec tout le monde: être fidèles aux gens qui nous suivent depuis le début, mais rejoindre des publics différents. Des activités ont eu lieu dans plusieurs villages environnants, parce que les organismes culturels ont pour mission de contribuer à l’amélioration de la vie culturelle et de générer des retombées économiques pour leur collectivité. Il faut évidemment souligner le grand concert de clôture qui a eu lieu sur le plateau des
Le Domaine Forget a 40 ans
BAIE-SAINT-PAUL Boul. Mgr De-Laval
418 435-4222 LA MALBAIE 665, boul. de La Comporté
418 665-4222 Page 3 • Automne 2018
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Le trad dans la peau
PORTRAIT D’ARTISTE
André Brunet
André Brunet et Le Vent du nord seront en spectacle le samedi 22 septembre au Festival Folklore Isle-aux-Coudres. Avant de se joindre au Vent du Nord, André Brunet a été le violoneux de La Bottine Souriante pendant quasi une décennie. Il fait aussi aller son archet au sein du groupe De Temps Antan. Après un passage au Festif! l’an dernier, il revient dans Charlevoix débordant d’enthousiasme! Portrait d’un artiste amoureux de la région de Charlevoix.
Mentor :
Dès l’âge de trois ans, je voulais devenir musicien. J’ai commencé à jouer de la musique à neuf ans. La musique a meublé mon enfance. Tout jeune, je préférais jouer de la musique que de m’amuser avec mes jouets. J’ai déjà joué de la guitare, mais mon instrument favori est le violon. C’est un peu comme Obélix, mais moi, c’est la musique. Tout comme mon frère Réjean qui est aussi membre du Vent du nord!
La musique traditionnelle est toujours bien présente au Québec, mais je constate une baisse de popularité depuis quelques années, depuis le référendum de 1980. Il fut un temps où nous donnions jusqu’à 28 spectacles en décembre au Québec! Aussi curieux que cela puisse paraître, 90% de nos spectacles sont présentés à l’extérieur du Québec. Fort heureusement, il y a encore des régions où la musique folklorique est populaire comme ici dans Charlevoix. À un tel point que Charlevoix a sa propre danse! Chez vous, on danse la «quadrille» une danse française et anglaise à la fois.
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J’ai étudié au cégep de Joliette. J’ai eu comme prof Denis Fréchette, qui était membre de La Bottine Souriante. J’ai eu droit à une audition et je suis devenu le violoneux de La Bottine Souriante en 1997. Je venais de réaliser un rêve, ce qui m’a permis de me faire connaître. J’ai toujours voulu jouer du violon parce que cela rendait le monde heureux. Le violoneux, c’est le meneur de danse! J’ai quitté La Bottine Souriante en 2006, quatre ans après le départ d’Yves Lambert.
Ouverture sur le monde :
La musique traditionnelle au Québec :
Parcours / formation
L’étincelle :
Ma musique m’a permis de jouer dans le film La Bolduc, icône de la musique traditionnelle, dans le film sur Louis Cyr, à l’émission En direct de l’univers, un spécial du temps des fêtes à Radio-Canada. J’ai fait une contribution également au volume 2 de Passe-Partout Nouvelle génération et je viens de sortir un nouvel album La grosse maison rouge, un album pour se faire plaisir!
La musique folklorique m’a amené à voyager beaucoup : ÉtatsUnis, Australie, Chili, Angleterre, France… Les Tireux d’roches, un autre groupe folklorique de ma région, donnent des spectacles à Shanghai en Chine. Pour notre part, nous donnons 120 shows par année et je suis sur la route 180 jours par an à faire ce que j’aime le plus dans la vie, de la musique. Il y a un petit côté exotique à la musique traditionnelle que les gens aiment beaucoup.
Photo : Stéphane Najman
Violoniste pour La Bottine Souriante pendant une décennie, maintenant avec les groupes De temps Antan et Le Vent du nord.
C’est une région magnifique avec ses montagnes, le fleuve. J’ai passé une bonne partie de mes vacances familiales ici cet été. Comme membre de différents groupes, j’ai donné une bonne dizaine de spectacles dans Charlevoix: au Domaine Forget, à L’Isle-aux-Coudres, où on fait un arrêt dans le temps, et pas loin, à Tadoussac. C’est toujours le fun de revenir ici. Il y a du bien bon monde dans Charlevoix!
Réalisation :
Domicile :
Medium :
St-Césaire en Mauricie, un petit village de 325 habitants.
Mon mentor dans la musique traditionnelle fut le regretté Joe ( Joseph) Bouchard, un natif de Pointe-au-Pic. J’avais prévu le rencontrer avant son décès… Il a été un violoneux extraordinaire, une source d’inspiration pour moi, une sommité comme violoneux!
Que représente la région de Charlvoix :
Lieu de naissance : Lacolle
Par Michel Bureau
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Le comité organisateur du Festival Folklore Isle-aux-Coudres : Simon Vadnais, Caroline Dufour, Pierre Dufour et Fred Boudreault. Photo : Courtoisie FFIAC
Festival Folklore Isle-aux-Coudres
Beau temps pour « swinger » votre compagnie!
Par Michel Bureau
Du 21 au 23 septembre, place à la quatrième édition du Festival Folklore Isle-aux-Coudres, un réjouissant rendez-vous où folklore et tradition se conjuguent au présent! La grande famille des Arthur à Noël, dont plusieurs membres sont issus du patrimoine local, donnera le coup d’envoi des festivités le vendredi 21 septembre sous le chapiteau. De la grande visite est attendue samedi dès 11 h, alors que l’incomparable sœur Angèle vous attend pour un « pot luck » sous le signe de la convivialité et de la bonne humeur. Un Coin des artisans réunissant plus d’une trentaine d’exposants, un défilé de tracteurs, un spectacle dans les vergers avec Moé-pis Moé, pis nous-deux, le méchoui des Boucaneux et un spectacle de l’héritier d’Alphonse Morneau, Guillaume Savard, à l’Hôtel du Capitaine, seront au programme samedi.
En soirée, les excellents musiciens des groupes Le Vent du Nord et Bon Débarras vous feront danser avec leurs airs enlevants sous le chapiteau. Les incurables « veilleux » se donneront rendez-vous à minuit à l’Auberge La Fascine, alors que les joyeux drilles du groupe Carotté, qui allient habilement punk et trad, réveilleront leurs instincts primitifs. Attachez votre tuque avec de la broche! Dimanche, sœur Angèle reviendra saluer les paroissiens alors qu’elle animera la messe folklorique à l’église de Saint-Bernard. Un gala folklorique réunissant accordéonistes, violoneux, gigueux et chanteurs amateurs ravira les festivaliers et conclura cette fin de semaine qui fera du bien à vos racines!
festival grandit, ce qui réjouit les organisateurs. «C’est une belle réussite pour la communauté de L’Isle-auxCoudres. Ce sont des gens de l’île qui ont lancé l’idée et nous l’avons amené toujours plus loin», de dire avec fierté Caroline Dufour, membre du comité. De grands noms du folklore québécois ont fait leur part dont Yves Lambert ( La Bottine souriante), qui a contribué à faire connaître la musique folklorique et le festival de L’Isle-aux-Coudres en participant à la toute première édition. Depuis, les amateurs de musique folklorique sont de plus en plus nombreux à se donner rendez-vous à L’Isle-aux-Coudres en septembre, en provenance de la région immédiate, mais aussi de Montmagny (endroit de prédilection pour la musique folklorique), de la Beauce ou de Montréal.
Un succès d’estime et de foule D’année en année, le nombre de visiteurs qui choisissent de profiter du
L’an dernier, plus de 2 000 personnes sont débarqués à L’Isle-aux-Coudres pour prendre part
au festival. «Plusieurs reviennent sur l’île chaque année, c’est bon signe. Les commerçants sont contents et font de bonnes affaires. Ce sont de bonnes retombées économiques pour L’Isle-aux-
Il ne reste plus qu’à souhaiter que dame nature soit du bon bord!
• Concerts • Soupers/spectacles • Festival folklorique • Patrimoine • Agro-tourisme • Plein-air • Boutiques/galeries • Hébergement
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Coudres en automne! Nous avons bon espoir d’attirer encore plus de monde cette année», conclut Caroline Dufour, très heureuse de pouvoir compter sur la participation de soeur Angèle.
L’Isle-aux-Coudres avec ses couleurs: Cet automne, laissez-nous vous chanter la pomme !
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La route des saveurs de Charlevoix!
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Toutes les raisons sont bonnes pour... Parcourir Charlevoix En mai de cette année, la MRC de Charlevoix et plusieurs partenaires ont lancé Parcourir Charlevoix | Culture et nature, une application mobile qui permet de partir à la découverte de la culture, du terroir et des paysages de Charlevoix. Pour chacun des villages de Charlevoix-Ouest, Parcourir Charlevoix propose plusieurs circuits qui nous permettent notamment de découvrir les points de vue les plus spectaculaires.
Petite-Rivière-Saint-François À Petite-Rivière-Saint-François, Parcourir Charlevoix propose un arrêt au parc des Riverains. Situé entre fleuve et montagne, il permet d’admirer toute la montagne du Massif. L’application propose aussi de se rendre au Domaine à Liguori d’où partent 15 km de sentiers qui peuvent nous mener au sommet de la montagne, mais permettent aussi des marches paisibles en bordure de la rivière et un accès à des points de vue spectaculaires.
UNE NOUVELLE BOUTIQUE TOURISTIQUE ET GOURMANDE OUVRIRA LE 5 OCTOBRE 2018
Le belvédère Entre Petite-Rivière-Saint-François et Baie-Saint-Paul, l’application vous proposera un arrêt incontournable au belvédère de la 138, une halte qui existait déjà pendant les années 50 parce qu’elle permettait d’admirer toute la vallée, du Parc des GrandsJardins, jusqu’au fleuve et L’Isle-aux-Coudres.
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balades pour faire le plein de couleurs
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Cet automne, faute de Festival Rêves d’automne, ce n’est pas en déambulant entre les kiosques des artistes que vous pourrez admirer les paysages colorés de Charlevoix. Il faudra se déplacer pour voir des panoramas que les artistes n’ont peut-être pas encore peints! Voici des propositions de parcours, généralement faciles, pour ne rien manquer des merveilles de la saison des couleurs! Par Paul O’Neill
Les Éboulements
Saint-Hilarion Au départ des Éboulements, il est possible de passer par les terres pour rejoindre Saint-Hilarion où l’application vous mènera vers la montagne de la Croix et sa vue panoramique sur le cœur du village. Un point de vue similaire vous attend si vous optez pour faire une halte sur le 5e rang.
Et plus Parcourir Charlevoix propose des dizaines d’autres points de vue dans les villes et les villages, y compris Baie-Saint-Paul et Saint-Urbain. L’application indique aussi le niveau de difficulté de chacun des parcours. Il suffit de télécharger l’application gratuite sur votre appareil mobile.
S’attarder sur le Parcours des Berges – Alexis le trotteur En quittant Saint-Hilarion, un arrêt à Clermont permet de profiter d’une autre balade de niveau débutant, le Parcours des Berges – Alexis le trotteur, un sentier en milieu boisé de 4 km qui longe les berges de la rivière Malbaie et qui nous fait gravir une colline au sommet de laquelle les randonneurs peuvent profiter d’un panorama spectaculaire sur toutes les montagnes environnantes.
S’aventurer jusqu’aux sentiers de Baie-Sainte-Catherine Juste avant le fjord du Saguenay, il est possible de s’arrêter à Baie-Sainte-Catherine où un réseau pédestre comptant quatre sentiers qui s’entrecroisent offre des points de vue sur le fleuve et sur une vaste forêt. Les marcheurs un peu plus endurants peuvent emprunter le sentier de la Chute qui leur permettra d’observer la chute de la rivière aux Canards. Un détour par Baie-des-Rochers, une jolie enclave traversée de sentiers en nature et nichée entre Saint-Siméon et Baie-Sainte-Catherine, enchantera les randonneurs!
S’attaquer à l’un des 5 sommets Le Défi des 5 sommets est le nouvel engouement des amoureux de la nature et du dépassement physique. Ce défi, qui propose aux participants de gravir cinq des plus beaux sommets de Charlevoix et de le prouver en faisant parvenir aux organisateurs cinq photos, a attiré 3 000 randonneurs dès sa première édition l’an dernier. On vous invite notamment à gravir le sentier de l’Acropole des Draveurs du Parc national des Hautes-Gorges, avec ses 11,2 km sur un dénivelé de 800 mètres, et sa vue plus que spectaculaire sur la vallée de la rivière Malbaie. Moins connus, mais tout aussi extraordinaires à découvrir, le mont des Morios, le mont du Lac-à-l’Empêche et Du Four, le Piou et le mont Élie complètent la proposition du Défi des 5 sommets. À vos bottines!
Photo : L’Acropole des Draveurs, Steve Deschenes
Aux Éboulements, Parcourir Charlevoix propose cinq sentiers et promenades, dont le sentier Le Paysan qui conduit aux plus hauts plateaux de la municipalité, jusqu’à un belvédère offrant une vue sur les monts des Éboulements et le fleuve.
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SPECTACLES/ ÉVÉNEMENTS Marchés publics Tous les samedis de 9h30 à 13h30 à La Malbaie (jusqu’au 6 octobre) Rue Saint-Étienne Tous les dimanches de 10 h à 15 h Baie-Saint-Paul (jusqu’au 7 octobre) Hôtel Le Germain Charlevoix Festival Cuisine, Cinéma et Confidences 581-237-4000 Cuisine-cinema-et-confidences.com 2 au 4 novembre (Lieux à préciser) 29 septembre, 19h30 Chapelle de Maison-Mère Spectacle-bénéfice de Marie-Denise Pelletier Marché de Noël de Baie-Saint-Paul Du 23 novembre au 2 décembre Domaine Forget 5, rang Saint-Antoine Saint-Irénée Domaineforget.com (Tous les spectacles sont à 20h, sauf indication contraire) 15 septembre Qw4rtz (musique et chansons) 23 septembre, 16 h Patrick Norman (musique et chansons)
28 septembre Boucar Diouf (humour) 4 octobre, 19h30 Dumas (musique et chansons) 5 octobre, 19h30 Les grands explorateurs (cinéma) 6 octobre Émile Bilodeau (musique et chansons) 20 octobre Jean-Pierre Ferland (musique et chansons) 21 octobre, 10h30 Déjeuner-bénéfice 27 octobre Tocadéo (musique et chansons) 3 novembre, 19h30 MARVL (jeunesse) 6 novembre, 9h15 École buissonnière (spectacle pédagogique) 10 novembre, 20 h « Je vous écoute » (théâtre) 17 novembre, 20 h Tire le coyote (musique et chansons) 18 novembre, 14 h Dunort (jeunesse) 7 décembre Bons débarras (musique et chansons) 13 décembre Katherine Levac (humour) Party d’Halloween de TVCO 26 octobre (Consultez la page Facebook)
Agenda culturel de Charlevoix Concert de Noël 2 décembre à 15 h Église de Baie-Saint-Paul
EXPOSITIONS/VISITES Bibliothèque René-Richard 9, rue Forget, Baie-Saint-Paul 418 435-5858 baiesaintpaul.com/culture Du 14 au 30 septembre 2018 Fractale attraction, par JeanFrançois Lettre Du 6 octobre au 11 novembre Transport, par la Corporation Lumière Image de Charlevoix Du 20 novembre au 6 janvier Charlevoix en philatélie, par le Centre d’archives régional de Charlevoix Carrefour culturel Paul-Médéric 4, rue Ambroise-Fafard, Baie-SaintPaul 418-435-2540 baiesaintpaul.com/culture Jusqu’au 16 septembre Oh! J’y vois de Richard Boyer Laissez parler les petits papiers de Frédérique da Silva
Grandiose et fragile de Camil Bouchard 18 au 30 septembre La Chine en mémoire de Patricia Bellerose, Jimmy Perron, Humberto Pinochet et Henriette Gagnon Highlights amour, musique et foi de Benoît Lévesque Du 4 octobre au 18 novembre La fête galante de Laurence Gravel Regards de Jacques Tremblay Grandiose de la Guilde des artistes de la région de Drummondville Du 14 au 30 septembre L’Embarcadère jeunesse : des histoires colorées! de la Société littéraire de Charlevoix 6 octobre au 11 novembre Du Mont-Albert à Charlevoix, René-Richard un parcours méconnu Maison Mère de Baie-Saint-Paul 63, rue Ambroise-Fafard 418 435-3521 maisonmere.ca Jusqu’au 21 octobre Parcours muséal 30 septembre Portes ouvertes au local des Fermières Musée d’art contemporain de Baie-Saint-Paul 23, rue Ambroise-Fafard macbsp.com/ 418-435-3681 Jusqu’au 4 novembre
La révolution Borduas espaces et liberté Antoni Tàpies : La matière à l’œuvre 24 novembre au 26 mai Sébastien Pesot: Ocus Pocus Jusqu’au 30 novembre Le sentier de l’art Parcours photographique Jusqu’au 15 octobre Zone de libres échanges : Histoire du Symposium international d’art contemporain de Baie-Saint-Paul Musée de Charlevoix 10, chemin du Havre, La Malbaie Museedecharlevoix.qc.ca 418 665-4411 Exposition permanente : Jusqu’au 22 avril 2019 Charlevoix Raconté Jusqu’au 23 septembre Nos étés dans Charlevoix Jusqu’au 25 novembre Peintres villégiateurs Musée maritime de Charlevoix 305 Rue de l'Église, Saint-Josephde-la-Rive (Les Éboulements) 418 635-1131 museemaritime.com Exposition permanente Des bateaux et des hommes Expositions temporaires Les femmes et les enfants d’abord Grands travaux, petits bateaux Jeu de cartes Piloter le Grand Fleuve
Chœur polyphonique
Des parcours interprétés pour explorer la région et découvrir ses attraits
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